Créée en 2017, Elior Group Solidarités accompagne des projets ayant un impact auprès des publics les plus fragiles dans les domaines de l’alimentation, l’éducation et l’accès à l’emploi. L’association y ajoute un quatrième domaine, celui de l’environnement. Son objectif est de soutenir également les actions d’acteurs associatifs ou institutionnels reconnus engagés en faveur de la transition écologique.
L’agro-écologie permet de réintroduire de la diversité dans les systèmes de production agricole et de restaurer une mosaïque paysagère diversifiée. Ces pratiques permettent de diminuer les pressions sur l’environnement (réduction des émissions de gaz à effet de serre, baisse du recours aux produits chimiques…), et de renforcer le rôle de la biodiversité comme facteur de production. L’agro-écologie permet ainsi de mettre en place un système agricole plus respectueux de l’environnement, et de réduire les émissions de CO2.
« Les acteurs français de l’agro-écologie œuvrent au quotidien pour implanter de nouvelles pratiques agricoles, plus respectueuses de la nature et de sa diversité. Soutenir ces projets est un moyen concret de contribuer à réinventer en profondeur et sur le long terme nos modes de production et de consommation. C’est pourquoi nous souhaitons accompagner des acteurs responsables, ayant sur le long terme des effets positifs sur notre alimentation », explique Philippe Guillemot, directeur général d’Elior Group.
Elior Group Solidarités soutient deux projets ayant un impact concret sur les sols français :
- Le projet « Abeilles et agriculture : des territoires agroforestiers pour des pratiques agricoles « api-compatibles »
De 2020 à 2023, l’Association Française d’Agroforesterie mène un projet dont l’enjeu est d’accompagner la transition d’un territoire agricole des Hautes-Pyrénées vers la reconstruction d’un maillage paysager permettant une agriculture plus durable, rentable et respectueuse des pollinisateurs. Ceux-ci sont en effet indispensables au maintien de l’équilibre des écosystèmes naturels, mais aussi pour assurer les rendements de notre agriculture. Partout dans le monde, les populations d’abeilles et autres pollinisateurs sont en déclin. L’approche agroforestière permet ici de proposer une solution globale visant à traiter le problème « à la racine », soutenant ainsi, dans le même temps, une apiculture productive et résiliente sur le territoire.
« Du vers de terre à l’abeille… ou en d’autres termes "du sol au paysage", l’Association Française d’Agroforesterie travaille à l’accompagnement des territoires vers une agro-écologie globale, permettant de reconnecter productivité agricole et gestion durable des ressources naturelles. Ce projet pilote – qui rassemble agriculteurs, apiculteurs, acteurs des filières, collectivités et citoyens – s’appuie sur l’expertise technique et l’animation de groupe développée depuis plus de 10 ans aux quatre coins de la France, en lien direct avec les réseaux de praticiens », explique Fabien Balaguer, directeur de l’Association Française d’Agroforesterie.
- Le projet « Agriculture Régénératrice de la Bulle Verte » : protéger la ressource en eau de l’impluvium de Badoit
Le Centre de Développement de l’Agroécologie accompagne jusque fin 2022 une vingtaine d’agriculteurs vers une agriculture qui protège la ressource de l’impluvium Badoit située autour de Saint Galmier (Auvergne-Rhône-Alpes). Les objectifs du projet sont les suivants : réduire les intrants (glyphosate, fertilisants, travail du sol), améliorer le stockage du carbone dans les sols, et améliorer la rentabilité et l’autonomie des fermes.
« Le Centre de Développement de l'Agroécologie accompagne depuis huit ans les acteurs du monde agricole dans la transition agro-écologique en France et en Europe. Face aux défis que soulève le changement climatique, nous apportons notre expertise aux agriculteurs, pour développer une agriculture du Vivant, respectueuse des sols et de la biodiversité. Du champ à l'assiette, nous développons des filières de qualité avec de nombreux partenaires, pour offrir aux producteurs une juste rémunération et aux citoyens, une alimentation saine », souligne Florian Baralon, co-président du CDA.
Chacune à l’échelle d’un territoire, les deux associations accompagnent donc des agriculteurs et éleveurs dans l’évolution de leurs méthodes de production et d’élevage. À terme, l’ambition d’Elior est de pouvoir proposer les produits locaux et responsables issus de ces projets dans les cantines du Groupe implantées sur ces mêmes territoires. Une manière d’augmenter la part des approvisionnements de proximité et de sensibiliser les convives aux enjeux environnementaux tout en valorisant les pratiques agricoles durables et créant du lien avec les filières locales.